Randonnée dans la flore du massif ultramafique de l'Apennin ligurien occidental
Posté : mar. 1 mai 2018 16:04
Large zone de collines et de moyenne montagnes (hauteur maximale: Monte Beigua, 1287 m) que d'un point de vue géologique représente le point de séparation entre les Alpes et Apennine. Les substrats qui prévalent sont ophiolitiques, avec une nette prédominance des roches ultramafique (serpentinite, pteridotite, lherzolite, etc.) fortement métamorphisées et de type « alpin ». Dans ce territoir il y'a aussi d'autres types de ophiolites non ultramafique (métagabbro et prasinite) et des roches sédimentaires (calcschistes) qui forment le toit des affleurements ophiolitiques. Enfine y a des roches siliceuses (quartzites et granits) et de sediments (sourtout conglomérats à brèches) rattachable au Domain Briançonnais.
Géologie et pedologie conditionnent la vie végétale d'une façon remaquable, parce que les roches ultramafiques contiennent des quantités significatives de magnésium et des métaux qui sont toxiques pour la vie végétale, en plus l'ion magnésium est soluble dans l'eau, donc, la désintégration de la roche-mère à cause des agents météorologiques crée des sols acides, aussi dès les premiers stades de leurs évolution. Dans ces sols ultramafiques les minéraux tels que le calcium et le potassium, particulièrement utiles pour la vie végétale, sont trè rares ou absentes.
D'autres facteurs importants sont de nature climatique, la zone est en fait à la frontière entre le climat doux mais plutôt pluvieux de la côte de la Ligurie centrale et le climat plus rude de la Vallée du Pô, qui est un couloir naturel pour les masses d'air froide, provenant des plaines pannoniennes et danubiennes. L'affrontement entre les masses d'air de nature différente, au cours du semestre froid, detérmine des phénomènes météorologiques intenses (fortes tempêtes d'automne, grosses chutes de neige d'hiver, ventes intenses), tandis qu'au printemps et au début de l'été les masses d'air chaudes et humides, qui proviennent des latitudes subtropicales de l'Atlantique Nord et du sud-ouest de la Méditerranée, peuvent determiner des conditions de nébulosité intense dans les zones plus hautes du Massif. Au cours de la période centrale de l'été le climat se stabilise, mais la proximité de la côte de la barrière de montagnes (qui à 4/8 km à vol d'oiseau s'élève à des altitudes entre 1000 et 1300 m) crée souvent , en présence de ventilation sud, la formation de nuages et de brouillards orographiques, dans les zones les plus élevées du territoire. Dans les zones basses pendant l'été, il y a un climat stable et ensoleillé, avec des conditions de chaleur assez intense (humide sur la côte, plus torride sur les pentes inférieures vers la vallée du Pô), parfois interrompu par des perturbations avec des orages brefs et intenses, qui tendent à devenir plus fréquent en août et au début de septembre.
La végétation est caractérisée par la présence simultanée d'espèces méditerranéennes, aussi très thermophiles comme Myrtus communis L. ou Lavandula stoechas L., concentrées aux points les plus abrités de la bande côtière, avec des espèces moyen-européennes, boréales, montagnardes et même especès arctiques-alpines (ex. Viola biflora L.) qui coexistent, parfois à très courte distance les uns des autres. Il existe également trois espèces endémiques exclusives à cette zone (Viola bertolonii Pio emend. Merxm. & Lippert., Cerastium utriense Barberis et Aquilegia ophiolithica Barberis & E. Nardi), les espèces endémiques alpines (par exemple Tephroseris balbisiana (L.) Holub), endémismes des Apennins (Hypochaeris robertia (Loisel.) DC.). Enfin il y a les espèces caractéristiques des affleurements ultramafiques (Daphne cneorum L., Carex fimbriata Schkuhr., etc.).
Géologie et pedologie conditionnent la vie végétale d'une façon remaquable, parce que les roches ultramafiques contiennent des quantités significatives de magnésium et des métaux qui sont toxiques pour la vie végétale, en plus l'ion magnésium est soluble dans l'eau, donc, la désintégration de la roche-mère à cause des agents météorologiques crée des sols acides, aussi dès les premiers stades de leurs évolution. Dans ces sols ultramafiques les minéraux tels que le calcium et le potassium, particulièrement utiles pour la vie végétale, sont trè rares ou absentes.
D'autres facteurs importants sont de nature climatique, la zone est en fait à la frontière entre le climat doux mais plutôt pluvieux de la côte de la Ligurie centrale et le climat plus rude de la Vallée du Pô, qui est un couloir naturel pour les masses d'air froide, provenant des plaines pannoniennes et danubiennes. L'affrontement entre les masses d'air de nature différente, au cours du semestre froid, detérmine des phénomènes météorologiques intenses (fortes tempêtes d'automne, grosses chutes de neige d'hiver, ventes intenses), tandis qu'au printemps et au début de l'été les masses d'air chaudes et humides, qui proviennent des latitudes subtropicales de l'Atlantique Nord et du sud-ouest de la Méditerranée, peuvent determiner des conditions de nébulosité intense dans les zones plus hautes du Massif. Au cours de la période centrale de l'été le climat se stabilise, mais la proximité de la côte de la barrière de montagnes (qui à 4/8 km à vol d'oiseau s'élève à des altitudes entre 1000 et 1300 m) crée souvent , en présence de ventilation sud, la formation de nuages et de brouillards orographiques, dans les zones les plus élevées du territoire. Dans les zones basses pendant l'été, il y a un climat stable et ensoleillé, avec des conditions de chaleur assez intense (humide sur la côte, plus torride sur les pentes inférieures vers la vallée du Pô), parfois interrompu par des perturbations avec des orages brefs et intenses, qui tendent à devenir plus fréquent en août et au début de septembre.
La végétation est caractérisée par la présence simultanée d'espèces méditerranéennes, aussi très thermophiles comme Myrtus communis L. ou Lavandula stoechas L., concentrées aux points les plus abrités de la bande côtière, avec des espèces moyen-européennes, boréales, montagnardes et même especès arctiques-alpines (ex. Viola biflora L.) qui coexistent, parfois à très courte distance les uns des autres. Il existe également trois espèces endémiques exclusives à cette zone (Viola bertolonii Pio emend. Merxm. & Lippert., Cerastium utriense Barberis et Aquilegia ophiolithica Barberis & E. Nardi), les espèces endémiques alpines (par exemple Tephroseris balbisiana (L.) Holub), endémismes des Apennins (Hypochaeris robertia (Loisel.) DC.). Enfin il y a les espèces caractéristiques des affleurements ultramafiques (Daphne cneorum L., Carex fimbriata Schkuhr., etc.).